Bon, on va faire genre on est super zen et on sera prêts pour le départ de dimanche mais... le temps file entre nos doigts!
La liste des "to do" s'allonge au fur et à mesure des jours qui passent... mais on va y arriver! On va au moins démarrer!
Yes, we can!
Et donc, un peu de culture sur le Pamir car c'est quand même le highlight du trip voire même THE but du voyage!
Le Pamir est comme un second pays au sein du Tajikistan.
Je vous épargne les détails des enjeux politiques du coin mais le Pamir est LA passoire à héroïne depuis l'Afghanistan vers le reste du monde... c'est une région qui se veut autonome mais elle le paye très cher car la notion d'indépendance est quand même un truc bien loin de tout concept de culture ex soviétique... je vous le fais en très bref!
Pamir veut dire "pâturages vallonnés" en persan ancien... ils ont de l'humour pour le vallonné puisque le Pamir est dominé par 9 sommets de plus de 6000m:
- le pic Somoni, le plus connu, ancien pic communiste et ancien pic Staline, qui monte à 7495m d'altitude,
- le pic Lénine qui culmine à 7134m d'altitude à la frontière avec le Kirghizstan,
- le pic Karl Max à 6726m dans le sud.
Ils ont en plus des noms charmants, non?
Le Pamir couvre 45% de la surface du Tadjikistan mais rassemble seulement 3% de sa population. Peut être qu’après mes années bangla, j'aspire à des zones dépeuplées... je ne vous le fais pas dire!
En plus des quelques 220 000 pamiris et kirghizes qui peuplent le coin, on dit qu'il y aurait encore quelques léopards des neiges mais surtout des énormes moutons de Marco Polo, plein de yaks et bien sur, le yéti...
Les pamiris sont ismaélis et sont donc très largement soutenus par l'Aga Khan Foundation : www.akdn.org/akf.
Bref, on va donc (essayer de) parcourir la célèbre M41, la Pamir highway, qui part de Douchanbé pour aller jusqu’à Osh (1251kms). Elle a été construite entre 1931 et 1934 par les ingénieurs soviétiques pour avoir accès à cette zone parmi les plus éloignés de l'empire russe. La première voiture est passée par là en 1925.
A suivre... :-)
Promis, y'aura la photo du départ dimanche...
La liste des "to do" s'allonge au fur et à mesure des jours qui passent... mais on va y arriver! On va au moins démarrer!
Yes, we can!
Et donc, un peu de culture sur le Pamir car c'est quand même le highlight du trip voire même THE but du voyage!
Je vous épargne les détails des enjeux politiques du coin mais le Pamir est LA passoire à héroïne depuis l'Afghanistan vers le reste du monde... c'est une région qui se veut autonome mais elle le paye très cher car la notion d'indépendance est quand même un truc bien loin de tout concept de culture ex soviétique... je vous le fais en très bref!
Pamir veut dire "pâturages vallonnés" en persan ancien... ils ont de l'humour pour le vallonné puisque le Pamir est dominé par 9 sommets de plus de 6000m:
- le pic Somoni, le plus connu, ancien pic communiste et ancien pic Staline, qui monte à 7495m d'altitude,
- le pic Lénine qui culmine à 7134m d'altitude à la frontière avec le Kirghizstan,
- le pic Karl Max à 6726m dans le sud.
Ils ont en plus des noms charmants, non?
Le Pamir couvre 45% de la surface du Tadjikistan mais rassemble seulement 3% de sa population. Peut être qu’après mes années bangla, j'aspire à des zones dépeuplées... je ne vous le fais pas dire!
En plus des quelques 220 000 pamiris et kirghizes qui peuplent le coin, on dit qu'il y aurait encore quelques léopards des neiges mais surtout des énormes moutons de Marco Polo, plein de yaks et bien sur, le yéti...
Les pamiris sont ismaélis et sont donc très largement soutenus par l'Aga Khan Foundation : www.akdn.org/akf.
Bref, on va donc (essayer de) parcourir la célèbre M41, la Pamir highway, qui part de Douchanbé pour aller jusqu’à Osh (1251kms). Elle a été construite entre 1931 et 1934 par les ingénieurs soviétiques pour avoir accès à cette zone parmi les plus éloignés de l'empire russe. La première voiture est passée par là en 1925.
On devrait (si on y arrive) passer 6 cols aux altitudes impressionnantes vues de Douchanbé... un premier à 3200, un second à 4200, le suivant à 4137, le quatrième à 4660 (on était montés en vélo à 4300 max pendant le trip sud-américain), encore un à 4285 et le dernier à 3600... ouch!
Si on craque à Khorog, on rentre à Dush,
Si on craque à Murgab, on rentre à Dush,
Si on craque à Osh, on peut prendre un avion pour Istanbul puis Paris,
Si on craque avant le départ, on reste à la maison!
Bref, il y a plein d'options possibles mais officiellement, l’idée, c'est de faire la boucle!
A suivre... :-)
Promis, y'aura la photo du départ dimanche...
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